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40 POÈTES POUR TARDIEU

POETES TARDIEU.jpgFrédérique Martin-Scherrer

 

 

 

Éditions Calliopées

 

 

N° ISBN : 978-2-916608-13-6

Date de parution : fèv 2009

Nbre Pages :      105        

 

 

À, sur ou à partir de Jean Tardieu, c’est l’unique consigne à laquelle devaient se tenir les auteurs qui avaient reçu de Frédérique Martin-Scherrer cet appel à la contribution de textes autour de Jean Tardieu. Tandis que le Printemps des Poètes 2009 célébrait Tardieu, l’occasion était belle de vouloir rassembler des contributions dans un livre afin d’estimer ce que représente son œuvre pour les poètes d’aujourd’hui. Textes, lettres, poèmes sont donc rassemblées dans ce numéro un des Cahiers Jean Tardieu, qui est publié aux éditions Calliopées. Cette publication remplace T.R.P. (pour textes, recherche et diffusion) et poursuit le travail entrepris autour de l’œuvre du poète par l’association Jean Tardieu, présidée par Serge Gobert.

 

Les contributions des poètes rendent hommage, chacun à leur manière, à Jean Tardieu. C’est une lettre, un poème, un texte de souvenirs ou une réflexion qui font écho à l’œuvre. Parfois même, dans une forme à la Tardieu qui évoque les mots, un livre ou la vie de ce Monsieur Jean dont Jean-Baptiste Para semble dans son texte décrire l’univers. Autant de créations différentes qui éclairent sous les auspices de l’amitié (André Balthazar, Philippe Jaccottet, Jean Pérol…), de la reconnaissance (Max Alhau, Jean-Luc Maxence…) ou de l’humour (Luis Mizon, Jean-Pierre Verheggen…) l’univers et l’œuvre de Jean Tardieu. L’énigmatique est également présent avec le texte d’Annie Cohen au titre renvoyant au livre Le professeur Frœppel et au mur des lamentations… Un texte elliptique, allégorique usant du jeu de reflets et d’images. Béatrice Libert et Christophe Manon répondent, à la manière de, l’une avec des énoncés poétiques et drôles, le second de façon plus symbolique, avec un dessin géométrique noir et blanc comme labyrinthique, quand Jean-Luc Parant et Jacques Demarcq explorent l’univers de Tardieu y mêlant la singularité de leur écriture,  usant d’une méthode d’appropriation riche et sentie.

 

Il faut lire ou relire Jean Tardieu, dans tous les registres allant de l’humour à la gravité, dans l’équivoque, dans les multiples sens qui émanent de ses livres : Monsieur, Monsieur, Le Professeur Frœppel, Le Fleuve caché, Une voix sans personne, Comme ceci comme cela… Car c’est bien là le rôle d’une œuvre, celui ne pouvoir être circonscrite par des limites qui l’enfermeraient. Une œuvre est intarissable et son questionnement à jamais inachevé, et c’est je crois ce que nous a laissé Jean Tardieu. Peut-être convient-il de refermer le livre sur le texte d’André Balthazar qui nous rapporte une anecdote, où parmi les reflets et les ombres émanant de l’œuvre, Jean Tardieu,   intérieurement tout remué,     encore sous le coup d’une émotion, nous apparaît comme présent.

 

HM

 

 

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