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LA SOIREE EXCEPTIONNELLE à LA MAISON DE LA POESIE DE PARIS

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Le contenu de cette page est extraite du site REMUE.NET
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Mardi 13 janvier | La poésie contre la Sensure
 

UNE JOURNÉE EXCEPTIONNELLE À LA MAISON DE LA POÉSIE
mardi 13 janvier de 19 heures à minuit
Passage Molière 157 rue Saint-Martin Paris 3e
Téléphone 01.44.54.53.00

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à 19 heures
LA RÉPUBLIQUE DES POETES #12
Conçue et animée par Marc Blanchet
André Markowicz
Foyer de la Maison de la Poésie
Entrée libre dans la limite des places disponibles

Programmation et animation Marc Blanchet
Présentations, lectures, dialogues, à propos de l’actualité de la poésie.

En ce mois de janvier, notre invité est André Markowicz, écrivain (Figures, éditions du Seuil, 2007 et Les gens de cendre, publie.net, 2008), traducteur du russe (toute l’œuvre de Dostoïevski, l’œuvre de Pouchkine, le théâtre de Tchekhov, la poésie d’Aïgui, etc.) et du théâtre anglais (Shakespeare, Marlowe). Une intégralité des œuvres de Shakespeare est en cours. Il vient de faire paraître aux éditions Les Solitaires Intempestifs, Macbeth et Mesure pour mesure de Shakespeare, Les Estivants et Les Enfants du soleil de Maxime Gorki et Edouard II de Christopher Marlowe, dans la collection « Traductions du XXIe siècle ».

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à 21 heures
LA POÉSIE CONTRE LA « SENSURE »
Cédric Demangeot, Bernard Noël, Florence Pazzottu et Christian Prigent,

conception Bernard Noël et Patrick Zuzalla
Réalisation Patrick Zuzalla
Avec la participation de remue.net
Avec la participation des acteurs Rodolphe Blanchet, Damien Houssier, Claire Anne Menaucourt, et de Claude Guerre
La soirée sera retransmise en direct sur internet
Avec la participation de l’INA (Institut national de l’audiovisuel)
Grande salle

« Les anciens régimes s’essoufflaient à interdire, censurer, contrôler sans réussir à maîtriser le lieu de la pensée, qui pouvait toujours travailler silencieusement contre eux. Le pouvoir actuel peut occuper ce lieu de la pensée sans jouer de la moindre contrainte : il lui suffit de laisser agir la privation de sens. Et, privé de sens, l’homme glisse tout naturellement dans l’acceptation servile. »

En 2006, les éditions Barre parallèle réunissaient autour de Bernard Noël trois poètes pour penser par la poésie cette notion de « sensure » encore d’actualité, qui, déjà identifiée par Bernard Noël dans L’Outrage aux mots en 1975, « par rapport à l’autre (la censure) indiquerait la privation de sens et non la privation de parole. La privation de sens est la forme la plus subtile du lavage de cerveau, car elle s’opère à l’insu de sa victime. Et le culte de l’information raffine encore cette privation en ayant l’air de nous gaver de savoir ». Ce livre prit pour titre clair La Privation de sens.

Trois ans après, c’est au tour de la Maison de la Poésie d’inviter des poètes, dont Bernard Noël, à continuer de nous tenir éveillés et vigilants face à cette forme de conditionnement toujours à l’œuvre. Ce sont donc les poèmes qui mèneront la pensée, la poésie étant à même de convoquer la télévision, les systèmes médiatique et financier, la consommation, la violence policière, la censure, le nouveau rapport au corps et au collectif, et cætera, pour en faire des matériaux incisifs de langue.

Les textes seront lus par les poètes ou les acteurs.

Programme :
Bernard Noël
La privation de sens, 2006
L’outrage aux mots, 13/20 février 1975, précédé d’un extrait du Château de Cène, 1969
« Éloge du consommé », in Moriturus, n°5, 2005
La Castration mentale, 1997, extraits
Sonnets de la mort

Christian Prigent
Le Monde est marrant, 2008, dont « Bonne nuit, les petits », 2006
« Je suis illisible », « Stress & strass », in Une erreur de la nature, 1996

Cédric Demangeot
« Fenêtre sur le bleu », mars 2006
« Les haltes de l’idiot », in Obstaculaire, 2004
« D’un corps placé devant la police », in Mortibus, 2008
Philoctète, 2008, extraits
« Aurore ultimatum », « Éléplégie », « La soif », « Prosopopée », in Éléplégie, 2007
bartlebricepety, 2008

Florence Pazzottu
La Tête de l’homme, 2008, extraits
s’il tranche, 2008, poèmes de U à Z
« Sarcome collectif », décembre 2005
« où sont les vers », 2008
« L’incise », in Action poétique, 2007-2008

Brice Petit
« La fiction de la mort », 2006
« Lettre ouverte à Monsieur Dominique de Villepin, ministre de l’Intérieur », in Moriturus, n°5, 2005

Pier Paolo Pasolini
« Les ballades de la violence », 1962
« La poésie est dans la vie », 20 septembre 1967
« Contre la télévision », 1966, « Contre la terreur », 6 août 1968, « Mon indépendance provocatrice », 11 janvier 1969, in Contre la télévision

Sade
« Français, encore un effort si vous voulez être républicains », in La Philosophie dans le boudoir, 1795, extraits

Christophe Tarkos
« L’argent », in Écrits poétiques, 1999
Auto-présentation du 22 novembre 1993, in Écrits poétiques

Roberto Juarroz
« Presque raison », extrait, in Fragments verticaux

André Leroi-Gourhan
Le Geste et la Parole, 1964-1965, extrait

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Pour suivre et participer à la soirée :

- les textes des intervenants de la soirée
- un forum où vous pourrez intervenir en direct lors de cette soirée et qui sera diffusé sur le site et sur grand écran à la Maison de la Poésie, vous pourrez y envoyer vos prises de paroles et vos textes, ce forum sera modéré.

13 janvier 2009

Commentaires

  • c'était pour vous informer que Jako a écrit des poèmes en parcourant la ville, s'y est perdu, fallait s'y attendre.
    Alors, n'ayant rien d'autre à faire, il commença à contaminer l'espace public avec ses textes qu'il collait vraiment n'importe où.
    Ses pieds le guidèrent de ville en ville, de pays en pays, et toujours il collait.
    Réminiscence du Petit Poucet ou compulsion maladive, il dressa l'inventaire de ces collages sur Internet dessinant un itinéraire bis que quelques idiots ont commencé à suivre. Cartographie stupide et chaotique, mise sur planisphère lumineuse et virtuelle pour lecteur en chaussure de marche.
    Vieil atavisme d'une famille de géographes ou de pirates, allez savoir.

    Certains ont cherché, en vain, une logique, un dessein supérieur à ces collages comme autant de bornes poétiques dans l'espace urbain. Bornes d'un espace non défini dressant un territoire chaotique…

    Certains sont même allés jusqu'à demander à jako pourquoi il collait ces poèmes à ces endroits précis.
    « Parce que l'idée m'a tenté » répondit l'intéressé

    Mais où va-t-on, je vous le demande ?


    Voilà je vous laisse vous faire une idée en allant sur le site www.jakotheque.net

    je serait heureux d'avoir votre sentiment.

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