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  • LES EDITIONS DE LA LUNE BLEUE ONT 2 ANS!

     

    La Lune bleue fête ses 2 ans  à la librairie Pippa

    www.pippa.fr

    La Lune bleue

    Créée en 2010 par Lydia Padellec, poète et plasticienne

    http://editionslunebleue.com/

    Programme du 12 avril 2012

     

    17h- Présentation de la Lune bleue par l’éditrice et Lectures de Pablo Poblète et de  Maximine

     

    18h- Lectures de Monico, Hervé Martin (en présence de Valérie Loiseau) et de Maggy de Coster (en présence d’Irène Shraer)

     

    19h- Lectures de Mario Urbanet (en présence d’Alexandrine Lang) et d’Ivan Sigg (des haïkus du recueil de Jeanne Painchaud)

     

    20h- Lectures de Gérard Noiret, d’Eva-Maria Berg (en présence d’Eva Largo et de Max Alhau) ; présentation du livre et projet Voyage au bout des doigts (en présence d’Arnaud Delpoux, du Collectif KUU, des poètes et artistes participants)

     

    A la Librairie PIPPA

    25 rue du Sommerard, Paris 5 (M°Cluny la Sorbonne)

     

     

     

  • Le Geste ordinaire - Maxime Coton - Laurence Léonard

    Le geste ordinaire

    Maxime Coton

    Laurence Léonard

    Esperluète éditions

     

    Ce livre qui a reçu le prix Poésyvelines 2011 est un bel hommage à la figure du père. Des encres de Laurence Léonard accompagnent les poèmes en évoquant des constructions d’usines, des structures imbriquées, des bâtiments industriels désaffectés… où parfois l’œil croit déceler les corps contraints des ouvriers d’usines. Le livre tente de resserrer ces liens qui existent, souvent dans le silence,  entre un père et un fils. Tout en soulignant  la condition d’ouvrier du père, le livre  met en relief les divergences qui semblent exister entre le fils et ce dernier, puis entre le poète et l’ouvrier. Tout au long du livre une révolte sourd, notamment lorsque le poète s’érige contre ce qui serait la soumission du père à son travail dans sa volonté d’accepter sa propre condition. Mais en filigrane, dans la succession des poèmes, une reconnaissance prend corps envers ce père qui travaille avec la seule force de son corps. Maxime Coton tente alors de mettre en exergue la dimension humaine de ce père sans voix. À travers la lecture de ces poèmes d’hommage au père, rendu avec pudeur et vérité, c’est aussi un paradoxal  dilemme qui apparaît à  l’auteur. « Tout est simple, dans l’ordre    /Je ne peux acheter ta soumission / Je t’admire et te méprise ». C’est ce paradoxe que Maxime Cotton essaie de résoudre.  Le travailleur manuel semble réhabilité au fil des pages sous le regard du fils qui « …comprend cela et bien d’autres choses / parce que je sais lire et écrire ». Le poète écrit alors dans l’ombre du père dans un geste complémentaire  à celui-ci  – un geste ordinaire ?   et dans la volonté probable de faire  – équipe  comme à l’usine, réduisant ainsi l’écart qui sépare le fils du père, le jeune de l’ancien, le travailleur intellectuel de l’ouvrier. Rejoindre le père, dans ce regard partagé, peut-être même au milieu du poème, avec ces vers organisés et rythmés comme le travail manuel peut l’être. « Tu travailles / Je te regarde travailler / C’est mon travail, mon regard /  Mes questions n’ont pas de valeur marchande./ Et pourtant, je les mets en forme. À partir de / tes gestes, je les assemble./ Ce n’est pas de mes mains que je vis. Ce sont / de tes mains, que je vois, célèbre et dessine. » Avec  la figure du père, en arrière-plan, le travail  est revisité pour en faire jaillir des lumières oubliées, sombres et souvent tues. Sans doute faudrait-il que nombre de poètes chantent les louanges des travailleurs manuels, en leur donnant de la voix, pour qu’apparaisse au monde l’intelligence de leurs  gestes qui bâtissent le monde. Leur langage est celui des leurs mains habiles, expertes dans le mouvement des phalanges et des doigts. Nul ne le sait que celui qui l’expérimente. Avec ces poèmes, comme un pont lancé entre deux êtres, Maxime Coton tente de comprendre ce père dans son langage de taiseux. C’est un beau livre où à presque chaque poème un vers nous trouble. Le  poète et l’ouvrier s’opposent dans la différence de leurs langages cependant que le père et le fils se rejoignent sous le regard du lecteur. Un beau livre « …Comme si j’écrivais sur toi / Pour à mon tour te mettre au monde »

    HM

  • VOYAGE AU BOUT DES DOIGTS - Edition de la Lune Bleue

    Voyage au bout des doigts est arrivé !

    Le livre rassemble les neuf poètes et les cimages VABDD.jpginq plasticiens qui participent au projet de phar:away. Ivan Sigg et Eric Meyer du collectif KUU nous ont créé une belle couverture recto-verso très colorée. Valérie Loiseau, Marc Giai-Miniet et Christelle Westphal accompagnent de leurs oeuvres (gravure, photo, peinture, graphisme) les poèmes (bilingue) de Myriam Montoya, Pablo Poblète, Maggy de Coster, Hervé Martin, Monico de Miniac, Salah Al Hamdani, Adeline Mercier, Mario Urbanet et Lydia Padellec.

     

    Vous pouvez commander ce livre au prix de 13 euros (+ 1 euro de frais de port) via l’adresse mail de ce site ou sur le site officiel de phar:away (http://pharawaymusic.fr/le-marche/)