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Notes autres

  • LES NOUVELLES EDITIONS LD LES DECOUVREURS

     Les nouvelles éditions LD  Les Découvreurs ont le plaisir de vous informer de leurs deux premières publications.

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  • LA CAVE LITTERAIRE : une bibliothèque associative.

    La poéthèque est une bibliothèque associative spécialisée en revues poétiques et/ou littéraires au sens large du terme...

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  • Archives sonores et poésie

    Voici une liste de liens vers des archives d'enregistrements sonores autour de la poésie: émissions radiophoniques, conférences, entretiens, lectures, interventions, performances...

     

     

     

    Belles découvertes!

  • ODE AU RECOMMENCEMENT, Jacques Ancet

    Ode au recommencement,   

    Jacques Ancet,

    Lettres vives,

    2013

                                                                                                             

                                                               France Burghelle Rey

     

    Après Les Travaux de l'infime et Comme si de rien, Jacques Ancet poursuit sa quête au milieu de la nuit des interrogations.

     

    Le titre même du recueil annonce une profession de foi, celle d'un homme qui fait de la musique et des mots la définition de sa vie. Dès les premières lignes du recueil, le narrateur intègre l'aventure de son incessant retour dans un discours poétique où signifiants et signifiés sont exprimés dans la simplicité des mots les plus justes. Celle-ci est alliée à la beauté quand il suffit de lire au cœur du recueil : " je ne voyais … rien d'autre que le soir qui tombait sur les grands platanes couverts de cris et d'oiseaux noirs " ( p 46 ).

     

    Sa présence au monde permet au poète de surmonter la conscience angoissante du " cercle sans fin " et du " présent perpétuel " même si, d'emblée, c'est une réalité sordide dont il lui faut parler, une réalité d' "os ", d' " excréments et d' " ordures "  à laquelle va s'ajouter tout un non-dit, " tout ce que je ne dirai pas et qui m'accable " ( p 11 ). Il ne s'agit pas seulement de ruminations anxieuses et de variations inquiétantes sur les thèmes du recommencement et de la ressemblance, mais d'une profonde empathie avec l'Histoire humaine qui lui fait évoquer l'effondrement des bourses ou la torture ainsi que le destin de chacun comme celui du vieil homme qui se suicide en pressant la gâchette. A cela s'ajoutent, par exemple, l'histoire du jeune homme qui a faim, et, pire, la liste des noms de pays en guerre, sinistre incantation qu'il faut, contrairement à l'avis d'Adorno, écrire " après Hiroshima " puisque " les mots sont tout ce qu'ils nous restent" ( p. 66 ). Et c'est bien à l'écrivain que revient le devoir de " tenir des comptes " quand il entend, notamment, les voix qui " sur les ondes " énumèrent les milliers de morts ( p. 58 ).

    Dans le quotidien du retour également, la réalité même de celui qu'interpelle le narrateur, de toute évidence son double, se délite : " tout s'effrite autour de toi ", " tu entends tomber la poussière " ( p 27 ). Les visions, les images, et, avec elles, les descriptions,  se font apocalyptiques. Pour l'écrivain et sa voix  " c'est le maelström des choses innommées "( p.43 ); Et c'est ainsi qu'on se trouve en présence, également, de variations sur le thème du vide puisque " chaque chose est un signe de vide " ( p.61 ), vide qui risque d' " avaler à chaque pas " ( p.40 ) le narrateur qui symbolise, entre autres, par la neige, ce permanent état de manque.

     

    Mais cette terrible réalité est, paradoxalement, si riche, si belle, comme le sont certains objets, certaines couleurs et, par là, si rassurante qu'elle rend la vie prégnante et qu'elle permet des rémissions : " j'ai retrouvé la table, la chaise et le bouquet, la tache de soleil sur le mur, le cri des corneilles " ( p.15 ). Le poète comprend, à ce moment-là, que s'offre à lui, après l'incertitude et le vide, un " lieu " même s'il existe  toujours l'angoissant " entre-deux " ( p.14 ) et c'est pourquoi il revient pour toujours voir et revoir les mêmes choses. Le poème lui-même est d'ailleurs " un arrêt sur image " ( p. 59 ). En effet, dans l'ensemble du recueil, une grande importance se trouve accordée aux sensations et particulièrement à la vue quand la buée elle-même a les couleurs de l'arc-en-ciel et que celles-ci " submergent " le poète ( p.26 ) par leur " merveille ": " les taches rouges, les blancs, les roses, l'exclamation du jaune le vert en flaques, les traînées mauves, le bleu comme une haleine… " ( p. 33 ). Il faut, à ce propos, revenir au début du texte où déjà la lumière, blanche, pouvait, comme le soleil, se faire " feu " et occasionnée un " oui " de l'auteur ( p. 19 ).

     

    L'inquiétude néanmoins est loin d'être dissipée car tout se ressemble dans cet univers où les choses et les faits se répètent et où les sens sont perturbés, comme celui de l'ouïe puisque alternent silence et bruit tout au long des pages. Il en va de même pour la vue lorsque la distinction entre le jour et la nuit n’existe plus et que le rapport au temps, qui, lui, continue de fuir, s'en trouve faussé. La vision du monde rappelle celle d'Héraclite : "  qui disait que le lieu le plus sombre est sous la lampe, que l’ombre s’engendre de la lumière ".  En même temps que cette étanchéité entre les contraires, tout  devient mobile, insaisissable et, dans les mots qui se font écho, la grande question est " Ensuite ? " ( p.71 ). Et si les choses sont instables et nous emportent dans leur mouvement, elles sont aussi interchangeables comme le sont demain, hier et tous les jours.

     

    On peut dire alors qu' en raison de cette " immense contradiction du monde" se posera jusqu'à la fin du recueil le problème d'une identité oxymorique : "je suis tout ce que je ne suis pas " ( p. 80 ) et la question est complexe car il y a, de plus, une incertitude ontologique : " mais est-ce bien moi " ( p.32 ) et un passage, tant à la 2° qu' à la 3° personne, qui impose la présence d'un double à un être lui-même " sans visage " ( p. 44 ).

    Conjointement à la question de l'identité, se posent aussi celle de l'acte d'un retour à la fois non-retour et de façon générale, celles des repères spatio-temporels.  

     

    Mais qu'en serait-il de ce recommencement si la quête ne l'emportait pas sur la peur ? Dans cette œuvre où le verbe est inquiet, est parallèlement développée une isotopie conative car les tentatives sont nombreuses pour l'homme qui marche, qui  " avance " en se dépêchant à la recherche d'un " nom " ( p. 51 ). Et si celui-ci revient, n'est-ce pas parce qu'il essaie " de retrouver ce point précis où soudain tout se tiendrait en équilibre " ( p. 31 ) ?

    Il a, d'ailleurs, compris tout de suite que l'important pour retrouver " un ordre ", " un fil… quelque chose où je me reconnaîtrais " ( p. 20 ), est le fait, au milieu d'images impossibles à nommer, de reconnaître " la voix ", une voix à la fois précaire et rédemptrice. Ce constat donne lieu à une comparaison qui, comme d'autres versets très écrits, enchantent le texte : " les quelques bribes entendues sont comme un levain, le texte se gonfle, se dore, craque, je l'offre tout chaud à qui en veut " ( p. 29 ).

     

    Avec le thème récurrent de la voix intervient le rôle essentiel de l'écriture et même s'il débouche sur un " manque ", le rituel performatif, qui apparaît comme une sorte de méthode Coué : " quoique tu fasses, répète, je suis vivant, vivant, vivant… " ( p.74 ), se veut catharsis : " je  dis sapins, tuiles, bouleaux, je dis horizon et montagne, je dis rideaux photos, ciseaux " ( p. 33 ). C'est " pour répondre " aux signes qui lui sont faits que le poète trace des mots ( p.26 ). Grâce à l'écriture poétique – et il s'opère alors une résolution des contraires - l'être peut retrouver l'unité et, avec elle, les définitions qui sont autant de certitudes : " je dis que je suis une seule syllabe ", " je suis la lisière, l'interstice, le fil de feu entre les pierres ".  Celles-ci arrivent, à un certain moment, à  l'emporter sur la douloureuse ignorance " même si je ne sais plus ce que je dis " (56 ) dans l'infini des choses à dire, même si le poème n'existe pas et que " seule existe la trace qu'il en reste" ( p. 60 ). Pour Jacques Ancet, nommer les choses, c'est " peut-être un instant leur échapper " et " oublier leur présence " ( P. 49 ) mais c'est aussi avoir le plaisir de les écrire et pourquoi pas en mélangeant les registres : " allô, allô ", " Petit Poucet perdu dans la forêt ", " avec la radio non stop " ( p. 44 à 46 ).

     

    Mais la solution principale reste, dans un souci constant du rythme, un parti pris de musique  avec le choix des versets. Bien qu'elle mime la marche implacable du destin, cette forme poétique est, avec son chant incantatoire accentué par des anaphores et des répétitions multiples, un chemin ( odos ) de paix et certitude. Car si l'écriture semble suivre, comme en temps réel, les causes de la souffrance, elle suit également celles de la joie que provoque la beauté des choses en prenant, par sa forme circulaire, la voie ( x ) du recommencement qui, à la fois, est le poids du destin et sa solution. Force est cependant de constater que les versets ne sont pas ici prononcés en un seule souffle comme, souvent, dans la poésie contemporaine mais sont ponctués de virgules. Chercher son rythme, le poète le dit lui-même, c'est chercher un équilibre : " où vais-je dans cette prose cadencée qui chante un peu mais pas trop " ( p.77 ) et la poésie est bien l'ultime repère : " le vent soulève la page, apporte une ou deux images, les disperse, mais je reviens " ( p. 77 ).

     

    Et il est revenu, à la fin encore, pour " être là comme jamais " même si, quand la tentation du narratif représentait un espoir, son récit était sans cesse avorté et réitéré.

    Ce poète-phénix, jusqu' à la conclusion de son opus, évoque son sentiment douloureux face à une pensée qui lui " arrache la langue " ( p.89 ), et une parole qui, par un mobilisme constant, provoque l'attirance des contraires et leur résolution ( p.90 ) : " elle met le matin dans le soir, le chaud dans le froid, dans la douceur la douleur " . Cette sorte de plainte nous rappelle celle lointaine de Louise Labé : 

               " Je vis, je meurs ; je me brûle et me noie ;

    J'ai chaud extrême en endurant froidure : "

    Aussi, même si son style est discret et son expression distanciée, c'est bien dans la tradition des poètes lyriques que se situe Jacques Ancet et qu'il parle de la condition humaine avec cette si grande empathie.

     

     

     

     

     

     

     

  • Le numéro 9 d'Incertain Regard

    Le Numéro  9 est disponible et  téléchargeable sur la page La Revue !

     http://www.incertainregard.frnumero9.gif

    Au sommaire :

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Claude Ber,   Charlotte Lelong,  Yannick Torlini,   Mathias Lair,   Patrick Beaucamps,  Philippe Païni,   Alain Nouvel,   Claire Gondor,   Frédéric Dechaux,    François Sannier,Sophie Brassart,   Rodolphe Houllé,   Jean-Pierre Bars,    Emilien Chesnot,  Evelyne Fort,Pierre Alain Richer,   Annie Hupé,   Christophe Bregaint,   Mickaël Bonneau.

  • Hommage à Alain Resnais - Jacques Sicard

    À Alain Resnais

     

     

    Cinéaste, dit-on, de certaines formes non-métaphysiques de survie, Alain Resnais n'échappant au sort commun n'a pas survécu à la montée de la poussière.

    Il est mort, aujourd'hui.

    Une autre sorte d'ombre vient approfondir l'ombre habituelle qui nous dédouble.

    Cette ombre ajoutée nous est chère, bien plus que celle originelle dont, à la différence de Peter Schlemihl, on se passerait bien.

    Les ombres mortes sont courbes non faute de roide squelette mais par dispense de temps.

    Les ombres mortes séduisent parce qu'elles font songer à une barque - et de la barque, à ses flancs - sa courbure.

    La courbure ? Tout se passe comme si du voyage et de son but, quels qu'ils puissent être, importait par-dessus tout le détour qu'ils permettent.

    Il y a de l'Ulysse (ou du Leopold Bloom) dans la courbure du mot Barque.

    Embarquer, c'est différer, remettre à plus tard - cette litote de jamais.

    Jamais l'ombre d'Alain Resnais ne reviendra,

    ne fera bruit ou musique du souvenir.

    Pas plus de son que le pet au diable de Villon.

    Bientôt, dans les arbres, les cris des pariades.

    Allez donc, pauvres vous, Aimer, boire et danser !

     

    Jacques Sicard

  • TOILES & POEMES de CAROLINE REGNAUT

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    Nouvelles dates d'expositions en 2014!


    Une visite du site de Caroline Regnaut s'impose pour découvrir ces tableaux composés avec des  cravates! Des tableaux à partir de la forme et des tissus imprimés de cravates. S'agit-t-il de détourner  ce signe vestimentaire d'une société normée - ce symbole -? Caroline Regnaut en tous cas précise que l'intérêt de la cravate est graphique, il est dans sa ligne, sa longueur,sa courbure, son épaisseur.

    Suivre le lien du site ci-dessous:

    http://www.toiles-et-poemes.com/index.php

    On rencontrera alors Caroline Regnaut, artiste et écrivain. Ses tableaux et son travail d'essayiste autour d'une théorie philosophique qu'elle nomme Pensée symbolique.

    De nouvelles dates pour 2014:

    23-26 janvier : Fils croisés en Anjou, Cholet

    6-9 février  : L'aiguille en fête, Paris

    18-21 septembre : 20e Carrefour européen du patchwork, Sainte-Marie-aux-Mines, Alsace


    Bonne découverte

    HM

  • Le numéro 7 de la revue Incertain Regard est en ligne...

    Le numéro 7 de la revue Incertain Regard est disponible sur le site de la revue.


    Incertain Regard N°7

    Poètes et peintre publiés dans ce numéro :

    Hamid Tibouchi,  Mirjana Marinšek Nikolić,  Yann Miralles,

    Jacques Allemand,  Jacques Canut,   Françoise Biger,

    Nicolas Jaen,  Christine Bloyet,  Guillaume Decourt,

    Fabrice Farre,  Chetro de Carolis,  Jacqueline Fhima Béhar,

    Calou Semin,  Céline Rochette-Castel,  Jacqueline Fischer,

    Gaël Pietquin,    Nathalie Bassand.


    " Une quinzaine d’auteurs à découvrir autour d’Hamid Tibouchi, qui est l’invité de ce numéro, avec la peintre et écrivaine serbe Mirjana Marinšek Nikolić. Cette dernière nous propose trois portraits dont celui lumineux et étrange en page de couverture intitulé Franchement ma chère, je m'en fiche. On découvrira entre les poèmes d’Hamid Tibouchi  « …poèmes/qu’est-ce que c’est /sinon moi l’homme /ordinaire / et peut-être aussi/ un peu toi lecteur… », ses tableaux abstraits aux dominantes mauves et où des signes comme des traces nous interpellent. Des formes anciennes employées par Guillaume Decourt à la poésie blanche de Gaël Pietquin, des savoureux quintils de Françoise Biger aux brefs poèmes de Cécile Rochette-Castel la poésie propose ici une diversité de ses formes. On lira également Yann Miralles « sinon que le langage / est d’abord ça : cette / énergie qui déborde / qui part ou qui traverse / le corps. » ; Nicolas Jaen « saloperie de clou dans la chaussure./ des traces de pas disais-tu. le poème. »  Ou encore Chetro De Carolis « il n’est ni bruit ni mélodie sublime / qui ne cesse au silence suprême /du musicien.».  Belles découvertes, bonne lecture !"

    Hervé Martin

     


     

  • Laurent Bouisset (poète-performer) et Fabien de Chavanes (musicien-photographe)

    Un travail de poésie musicale  avec le photographe et musicien Fabien de Chavanes. Deux liens Soundcloud pour le découvrir :
     
    - d'abord le long poème "ENFIN NU LE SILENCE"  à écouter à l’adresse suivante :
     
    « L’inspiration est jazz, bien sûr. La figure de Coltrane, mais de bien d’autres saxophonistes aussi parsème le texte, mais nous ne cherchons pas pour autant à coller à des images, ou à des références, ou encore à des icônes inhibantes. Nous cherchons à déplacer les symboles, à peindre des instants, des pouls et dans l’eau des nappes de son, à mieux nager. Et, revenus sur terre, courir alors. Courir loin des drapeaux. Comme le gueulent les gamins des favelas ou bien d’ailleurs, à la fin du poème, après la mort du musicien : « Son tibia frappe un rêve de tambour / Un rêve de carnaval enfui / Que l’on rattraperait / C’est sûr / Si l’on pouvait seulement / Courir encore / On laisserait crier / Dans ce feu / Toute la nuit / Ce feu de nos jambes / Et des notes / L’amertume et le bleu / Et le vent bleu des vagues / Revenues calmement / Ecorcher l’ombre »
     
    Nous cherchons à scruter le plus noir des cauchemars possibles, c’est-à-dire déterrer l’os encore chaud du vingtième siècle et nous pensons à son achèvement surtout, après le sentencieux « plus jamais ça », ayant vu la répétition la pire, le retour de l’infect au pied des acacias du côté du Rwanda, au fond des Balkans mutilés pour ce qui est du génocide bosniaque. Nous cherchons à scruter cela, par les mots, par les sons, par l’extension de nos voix démultipliées mais sans volonté d’en devenir les otages amers. C’est le contraire. Nous puisons tout au fond de nos échecs, de nos échecs en tant qu’espèce, mais pas seulement, de nos échecs en tant qu’individus, l’insatisfaction primordiale, l’indignation élémentaire donnant rage et folie et ses couleurs au saxo-flux de mots, de notes et d’horizons ressuscités. Comme il est dit au plateau 5 : « Précisément parce que / Cracher t’est impossible / Que tu craches à te tordre l’âme / Parce que l’avenir s’est éteint pour ta pomme / Que t’évolues / Te crames / Et tu deviens / La frustration est le terrain / Elle est la corde aussi où tu t’enlaces / Où t’aimerais monter / Mais tu l’avoues que / T’as du mal... »
     
    Ce silence dont il est question à la fin. Ce silence-là ne peut s’étreindre  qu’au terme d’un chant endiablé. Qu’après l’immolation du duende, pour reprendre les termes de Lorca. Qu’après l’épreuve et l’exorcisme pour reprendre les termes de Michaux. Car il s’agit d’une transe avant tout, dans le sens chamanique du terme. D’un long chorus ou d’un solo qui, s’il est bien joué, pourrait amener les lecteurs et spectateurs, les spectateurs-lecteurs, les auditeurs, à se resituer sur la carte en lambeaux de ce monde en charpie, ou à se perdre... A se perdre et saigner, et respirer, derrière... Derrière la vie qu’on nous veut faire... Nu, seul, et libre, au pied d’un phare hanté... Hilare.)
     
    - ensuite l’autre très long poème écrit en Turquie « STAMBOULIOTE IMPROVISATION  disponible à l’adresse suivante :
     
     
    (Dix jours de feu. Dix jours où dormir n’était pas le propos. C’était bien plutôt rencontrer. Arpenter les rues d’Istanbul, explorer loin, parler. En turc ou pas ou en anglais, ou du français, ou des silences, très peu importe. Très peu importait le langage. Il fallait décoller, c’est ça le but. Il fallait décoller, danser, voler. Et ce qui s’est condensé sur ses pages, ce serait le récit d’une insomnie, au fond. Le récit de cette nuit blanche étendue qui, dans la fièvre et la folie, de part en part se serait vue poignardée par des rythmes.)

    Découvrir également le blog Fuego del fuego :(www.fuegodelfuego.blogspot.com),
    et le site du collectif Rhizome 
     

  • Anis Gras le lieu de l'autre - 55 av. Laplace, Arcueil


    Anis Gras le lieu de l'autre.
    55 av. Laplace, Arcueil


    Un événement aura lieu prochainement dans nos murs, une Rencontre autour d'Alain Badiou le dimanche 26 mai 2013 à partir de 16h à Anis Gras le lieu de l'autre.

    La Biennale Internationale des Poètes en Val-de-Marne 2013 questionne ainsi la poésie : que signifie « écrire l’événement » ? Avec l’ambition de cheminer vers une poétique de l’événement. L’événement est une notion fondamentale dans la pensée du philosophe Alain Badiou : « Un événement, pour moi, c’est quelque chose qui fait apparaître une possibilité qui était invisible ou même impensable.» Il convient donc d’interroger ce lecteur de Mallarmé et de Pessoa sur le nouage possible entre poésie et événement.

    16 h Projection du film La Place du sujet de Florence Pazzottu, 2012, avec notamment, le poète Woul Woun Son et Alain Badiou. Suivi de la lecture du chapitre « Poésie et Pensée » de La République de Platon dans la traduction d’Alain Badiou, avec Alain Badiou, Damien Houssier, Florence Pazzottu et Patrick Zuzalla.
    18 h Entretien entre Alain Badiou, Florence Pazzottu et Ari Sitas (poète sud-africain).
    19 h 30 Récital de poésie sud-africaine avec Ari Sitas, Karen Press, Vonani Bila et Ronelda Kamfer.

    En collaboration avec la Biennale internationale des poètes du Val-de-marne. Conception : Patrick Zuzalla.

  • « LETTRES CAPITALES » Exposition du 5 avril au 18 mai 2013, Marseilles

    « LETTRES CAPITALES »
    Exposition du 5 avril au 18 mai 2013

    Inauguration le jeudi 4 avril 2013 à 18h30

    Cette exposition, initiée par Christine Fabre et Jean-Noël Làszlò, se présente sous la forme d'un abécédaire composé de 26 livres tous originaux renvoyant à une lettre de l'alphabet. Chaque livre/lettre de l'alphabet est associé à un poète dans un principe de correspondance avec l'initiale de son patronyme. Toutes les reliures sont créées par Christine Fabre.

    Poètes de Marseille, de la Méditerranée, de renommée internationale, tels que Daniel Biga, Henri Deluy, Renaud Ego, Bartelome Ferrando, Liliane Giraudon, Marie Huot, Gil Jouanard, Salah Stétié, Hamid Tibouchi, Jean-Jacques Viton… ont apporté leur contribution poétique (et parfois plastique) à cet évènement soutenu par l'association Marseille-Provence 2013.

  • Soutenez la revue N4728 en vous abonnant ou en renouvelant votre abonnement pour 2013

    N4728 est une revue semestrielle qui œuvre pour la poésie dans la diversité de sa langue. Attentive aux écritures multiples elle rassemble dans les pages de chaque numéro des voix importantes de la poésie contemporaine et les voix nouvelles de jeunes poètes. Elle défend en cela une diversité et maintient un espace ouvert pour la création poétique. On peut la soutenir en s'abonnant avant le 15 décembre. (25 €/2 numéros par an) 

    HM

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    Le courrier d'appel d'abonnement de la revue est reproduit ci-dessous:

    Abonnement 2013 à N4728,

          Chers abonnés ou futurs abonnés, chers lecteurs,

             A la même époque l'an dernier nous vous annoncions que, dix ans après sa première parution, l'équipe qui produisait la revue N4728 changeait. L'association Chant des Mots, éditrice, a chargé Christian Vogels, membre du Comité de Lecture, de mener à bien cette transformation.

             Et soyons clairs, l'association mesurait la difficulté de maintenir son effort de publication. Les revues de poésie où de jeunes auteurs voient leur nom et leurs travaux publiés auprès d'auteurs confirmés se raréfient.  Pourtant, après un moment d'expectative compréhensible, la reprise des abonnements et des envois de textes a confirmé que nous n'avions pas eu tort de poursuivre. Nous sommes convaincus que le contact avec l'objet « livre » mérite plus que jamais quelque attention.

             Vous avez pu remarquer quelques modifications de présentation et de mise en page. Ces transformations modérées seront poursuivies. Déjà, elles ont permis d'une part de diminuer les coûts de production ; d'autre part, et c'en est le corollaire, de maintenir le prix de l'abonnement au tarif de ... 2008. Cinq ans de lutte pour maintenir l'accès à la poésie contemporaine sans peser sur les budgets d'un public que nous souhaitons large. Et cela tient. Nous espérons que cette gestion prudente de la revue vous permettra de renouveler l'effort financier qu'est l'abonnement à une revue. Paraître sur la place publique avec l'Internet, nous y réfléchissons mais pour l'heure nous ne sommes pas prêts.

             A l'instar, chers abonnés, des revues qui se sont fait l'écho de notre évolution et nous ont encouragés à poursuivre, vous, par votre engagement financier, nous avez soutenus. Tous, nous vous en remercions. La revue que vous aimez, la Commission Poésie en reconnaît la qualité. Grâce à votre présence, le CNL, malgré nos changements, continue à nous faire confiance.

             Toutefois,  si N4728 veut encore apparaître dans le champ littéraire comme revue utile, voire nécessaire, il lui faut parfaire sa transition durant cette année 2013. Aussi, n'hésitez pas à en parler autour de vous et à la faire connaître, voire à l'offrir. En vous abonnant ou réabonnant, vous confortez une ligne éditoriale fondée sur la  qualité de l'écriture – fût-elle surprenante et dérangeante – et le respect des lecteurs, c'est-à-dire : vous.

             Abonnez-vous, faîtes connaître N4728 autour de vous : vous rendrez ainsi visible la voix des poètes.

             Avec tout notre amitié,                                                                       

        N4728, Revue de poésie

    PS    Important : Aux auteurs

          Pour les auteurs qui désireraient nous envoyer des textes, avant tout envoi de textes, demandez quelles sont nos nouvelles conditions de publication : elles sont impératives. Soit à Madame Dandeville (adresse sur le bulletin d'abonnement ci-joint) soit par courriel à l'adresse de la revue :     N4728@zythumz.fr

  • Incertain Regard a 15 ans!

    Voici 15 ans naissait la revue Incertain Regard. Le numéro SIX de la revue numérique revient sur cet anniversaire.

     

    En ouverture de ce numéro, Gérard Cartier avec des poèmes extraits du Voyage de Bougainville et la peintre Claire Criton qui nous propose quatre portraits masculins. On la découvrira mieux dans le texte de présentation de son travail .

    Au sommaire:

    Gérard Cartier,  Claire Criton, Taha Muhammad Ali,  Jean-François Mathé,  Irène Dubœuf, Hervé Martin,  Emmanuel Hiriart,  Jean-Paul Gavard-Perret, Cécile Guivarch,  Lydia Padellec, Henri Chevignard,   Rodrigue  Lavallé,  Thomas Pontillo, Olivier Le Lohé

    A télécharger à l'adresse suivante:
    http://www.incertainregard.fr/Pagelarevue.htm

    et à diffuser largement ...

    Cordialement

    Hervé Martin

     

  • Un appel aux poètes, lancé par l'association L'Union des Ecrivains

     

    Appel aux poètes

     

    Le CNL a failli supprimer sa commission poésie, ce fut évité de justesse grâce à la mobilisation de nombreux poètes ! L'Union des Écrivains, dont nous sommes, va bientôt se dissoudre. Tels sont, parmi d’autres, les déclencheurs qui nous incitent à agir.

    Depuis une trentaine d’années des médiateurs et éditeurs, souvent poètes eux-mêmes, ont réalisé un véritable travail de promotion de la poésie, mais cela suffit-il ? Non. La poésie reste mise à l’écart, en raison de sa singularité.

    Il nous semble nécessaire de tirer la sonnette d’alarme et de faire appel à tous les poètes pour qu’ils se rassemblent dans une UNION DES POèTES.

    Paul de Brancion, Brigitte Gyr, Mathias Lair

     

    La poésie est menacée, et de multiples façons :

    Par son petit chiffre d’affaire : moins de 0,4% du CA des éditeurs adhérents au SNE ; par sa difficulté à trouver des circuits de distribution et diffusion solides et pérennes ; par sa difficulté à trouver des libraires investis dans sa promotion active auprès du public ; par sa quasi absence dans les medias de référence ; par la remise en cause régulière des soutiens institutionnels ; par une méconnaissance générale de sa forme vivante, aujourd’hui.

    Pourtant la poésie est vivante :

    L’activité éditoriale foisonne, réalisée le plus souvent par des personnes qui ne peuvent en vivre ; les rencontres et manifestations poétiques sont multiples ; les poètes sont nombreux mais leur singularité essentielle les rend naturellement rétifs à toute organisation.

     

    Une seule issue, s’aider soi-même :

    Les poètes doivent unir leurs voix pour défendre la poésie

     

    Nous vous appelons à vous rassembler dans l’Union des Poètes pour :

    • Promouvoir et défendre la poésie vivante dans toutes ses composantes, sans exclusive.
    • Représenter et prendre la défense des poètes auprès des diverses instances concernées : pouvoirs publics, organisations diverses, médias…
    • Agir pour le soutien de la création poétique et pour le maintien d’une production éditoriale et d’une diffusion indépendantes.
    • Agir pour développer la lecture de la poésie

     

    Nous invitons les poètes à une

    Réunion

    le 5 décembre de 17 à 19 heures au café Le Bullier

    22, avenue de l'Observatoire, Paris 14, Métro Port Royal

      

    Pour adhérer à l’Union des Poètes (association selon la loi de 1901) :

             Cotisation : 20 € à l’ordre de l’Union des Poètes/100 € pour les membres bienfaiteurs

             Adresse : 12, rue de l’Héronnière, 44000 NANTES

             Courriel : uniondespoetes@yahoo.fr  

             Téléphone : 02 40 58 42 67

  • QUEL AVENIR POUR LA MAISON DE LA POESIE DE PARIS - APPEL DU COLLECTIF ORPHEE

    Pour vous joindre à cet appel, merci d’envoyer vos nom, prénom, fonction et adresse e-mail (pour informations ultérieures) à : orphee.paris@yahoo.fr


    Lire aussi la lettre de Michel Deguy publiée sur le site Sitaudis. 

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    L'APPEL DU COLLECTIF ORPHEE

    La presse (Libération, Livre-Hebdo, Le Parisien, l'Humanité...) a rendu publics les changements opérés à la Maison de la Poésie de Paris. Un certain nombre d'acteurs du monde des lettres s’interrogent et ensemble nous nous inquiétons : 
    - de la procédure de nomination du directeur qui vient contredire un usage démocratique (appel et mise en concurrence de projets) attendu d'une association financée à 100% par une collectivité territoriale respectueuse des principes républicains.  
    - des menaces qui pèsent sur la dénomination du lieu, fondé par et pour les poètes en 1982 grâce à Pierre Seghers et Pierre Emmanuel. 
     
    Aussi, demandons-nous :  
    - la mise en place de la procédure attendue et une révision démocratique des statuts de l’association. 
    - le respect du projet poétique initial, conforme aux missions pérennes de la Maison de la Poésie. 
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    Premiers signataires  
    Bernard Ascal, responsable du secteur poésie aux éditions EPM. Françoise Ascal, écrivain et poète. Marie-Hélène Audier, poète. Marianne Auriocoste, poète et comédienne. Pierre Autin-Grenier, auteur. Isabelle Baladine Howard, poète. Marie-Claire Bancquart, poète, professeur émérite à l’université Paris IV Sorbonne, ancienne directrice de la Maison de la Poésie de Paris. Constantin Batal, poète. Jeanine Baude, écrivain. Nazan Begikhani (Kurdistan), poète, éditrice en chef du Monde Diplomatique / Kurde, chercheuse à l’université de Bristol, Angleterre. Claude Ber, poète, dramaturge et essayiste. Pierre Bergounioux, écrivain. Gisèle Berkman, directrice de programme au Collège international de Philosophie, Paris. Julien Blaine, poète. François Boddaert, poète, éditeur. Hélène Boinard, directrice des éditions Cadex. Jean Bollack, philosophe, philologue et critique. Alain Boudet, poète, fondateur des Printemps poétiques de La Suze (Sarthe), responsable éditorial des éditions Donner à Voir. Yves Boudier, poète. Yves-Jacques Bouin, comédien, poète, responsable de la programmation poétique à Dijon La Voix des Mots. Véronique Breyer, poète. Geneviève Brissac, écrivain. Sophie Brunet, chargée de mission à La Semaine de la Poésie, Clermont-Ferrand. Didier Cahen, poète. Magda Carneci (Roumanie), poète, essayiste, ancienne directrice de l’Institut culturel roumain de Paris. Alain Castan, directeur de la Courte Echelle éditions Transit. Jacques Charcosset, ex-coordinateur du Printemps des poètes des communes de l’Agglomération de La Rochelle. Judith Chavanne, enseignante et poète. Ivan Ch’vavar, poète. Françoise Clédat, poète. David Colin (Suisse), écrivain et membre du comité de la Revue de Belles Lettres (Suisse). Benoît Conort, poète. Jean-Gabriel Cosculluela, créateur, médiateur de création littéraire. Patricia Cottron-Daubigné, poète et enseignante. Fabienne Courtade, poète. Martine Cros, poète. Jacques Darras, poète. Paul de Brancion, poète et romancier. Maggy de Coster, poète, directrice de la revue Le Manoir des poètes. Edith de la Héronnière, écrivain. Colette Deblé, peintre. François Debluë (Suisse), écrivain. Ludovic Degroote, écrivain. Marc Delouze, écrivain, poète, responsable des parvis Poétiques (Paris), conseiller littéraire des Voix de la Méditerranée (Lodève). Henri Deluy, poète, président de la Biennale internationale des Poètes en Val-de-Marne. Gilbert Desmée, poète, Maison nomade de Poésie en Picardie. Charles Dobzynski, écrivain, président du jury du prix Apollinaire, membre de l’Académie Mallarmé, co-redacteur en chef de la revue Europe, lauréat 2012 du Grand Prix de Poésie de la Société des Gens de Lettres. Rodica Draghincescu (Roumanie-France), poète. Ariane Dreyfus, poète. Pierre Drogi, poète et traducteur. Eric Dubois, poète, blogueur, chroniqueur. Jean-Pascal Dubost, poète. Marie-Florence Ehret, auteur. Antoine Emaz, poète. Jean-Michel Espitallier, écrivain. Mahrou M. Far (Iran-Belgique), auteure. Claude Favre, poète. Jean-François Feuillette, psychanalyste et poète. Fabrice Feuilloley, directeur du GRAAL / Maison des écritures (Corrèze). Laurent Flamarion, administrateur des Théâtres des quartiers d’Ivry – CDN. Jacques Fournier, directeur de la Maison de la Poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines, président de la Fédération européenne des Maisons de Poésie / MAIPO. Knut Fournier, chargé d’enseignement à l’Université Paris Ouest Nanterre La Défense. Michel Fréard, trésorier de la Fédération européenne des Maisons de Poésie / MAIPO. Alain Freixe, poète et critique. Roger Gaillard, auteur d’AUDACE et directeur de l’Oie plate. Claudine Galéa, écrivain. Marc Giai-Miniet, peintre. Sylvie Giai-Miniet, enseignante. Nicolas Gille, poète. Thierry Gillyboeuf, poète. Jean-Louis Giovannoni, poète. Michaël Glück, poète. Sylvie Gouttebaron, poète. Laurent Grisel, poète. Joseph-Julien Guglielmi, poète. Georges Guillain, poète et fondateur du Prix des Découvreurs. Brigitte Gyr, écrivain. Hélène Henry, traductrice de poésie, secrétaire du Prix de poésie Nelly Sachs, Présidente de l’association Atlas. Ronald Klapka, psychanalyste et critique. Philippe Laccarrière, musicien, directeur artistique du festival Au Sud du Nord. Christophe Lamios Enos, poète. Alain Lance, écrivain. Emmanuelle Leroyer, responsable du secteur livre du Printemps des poètes. Jean-Pierre Lesieur, poète et directeur de la revue Comme en poésie. Philippe Longchamp, poète. Monique Lucchini, écrivain. Philippe Macaigne, poète. Béatrice Machet, poète. Claire Malroux, poète et traductrice. Hervé Martin, poète et revuiste. Jean-Yves Masson, écrivain. Predrag Matvejevic (Croatie), professeur Université de Rome. Pierre Maubé, bibliothécaire, auteur et anthologiste. Michel Ménaché, poète. Maitté Monike, poétesse de la rue. Raphaël Monticelli, écrivain et critique d’art. Jan Mysjkin (Belgique), poète et traducteur. Roland Nadaus, poète, romancier, maire honoraire de Guyancourt, fondateur de la Maison de la Poésie de Saint-Quentin-en-Yvelines. Gérard Noiret, poète. Moncef Ouhaibi (Tunisie), poète. Lydia Padellec, poète et éditrice. Angèle Paoli, rédactrice en chef de la revue de poésie, de critique et de littérature Terres de femmes. Maxime Hortense Pascal, poète. Alexis Pelletier, poète. Pascale Petit, auteur. Gérard Pfister, directeur des éditions Arfuyen, président de l’association Capitale européenne des Littératures (ACEL). Maryse Pierson, administratrice du Printemps des poètes. Isabelle Pinçon, poète. Anne Poiré, poète. Yannick Poirier, Tschann librairie et Tschann Jeunesse. Marius Daniel Popescu, écrivain et poète. Jean Portante (Italie-Luxembourg), poète, romancier et traducteur. Jean-Luc Raharimanana (Madagascar), poète. Jacques Rebotier, poète. France Rey Burghelle, poète, critique littéraire et professeur. Marie Rousset, écrivain. Valérie Rouzeau, poète. Claire Ruppli, comédienne. Pierre Sève, maître de conférence IUFM Auvergne. Jean-Pierre Siméon, poète, directeur artistique du Printemps des poètes. Sylvie Sohier, professeure. Anne Talvaz, poète. Benoît Théberge, auteur, comédien, metteur en scène et directeur de la compagnie Zéro Théâtre. Sylvie Tissot, informaticienne et gérante de Anabole. Yves Torres, éditions Elyzad. Ivan Treskow, poète et écrivain. Florence Trocmé, directrice du site Poézibao. François Turner, poète et traducteur. Mario Urbanet, poète. Corinne Valente, bibliothécaire. Jean-Charles Vegliante, poète et traducteur. André Velter, poète. Christiane Veschambre, poète. Laurence Vielle, poète, écrivain et comédienne. Pierre Vilar, universitaire et critique. Michel Voiturier (Belgique), poète et critique littéraire. Anne Waldma (Etats-Unis), poète. Henriette Zoughebi, vice-présidente du Conseil régional d’Île-de-France. 

       
     
    Si vous souhaitez vous joindre à cet appel, merci d’envoyer vos nom, prénom, fonction et adresse e-mail (pour informations ultérieures) à : orphee.paris@yahoo.fr 
     
    Lire aussi la lettre de Michel Deguy publiée sur le site Sitaudis.